Biosécurité : un enjeu majeur pour sécuriser les élevages face aux épizooties

Une circulation virale toujours présente cet été en Europe

D’après la plateforme d’épidémiosurveillance ESA (https://www.plateforme-esa.fr/), de nouveaux cas d’influenza aviaire hautement pathogène ont été détectés dans la faune sauvage et dans des élevages de volailles d’Europe entre le 1er juin et le 20 août dernier (35 foyers). Les pays concernés sont  la Suisse, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l’Italie, la Finlande, la France, la Belgique et les Pays-Bas. Les élevages du nord de l’Italie continuent à être durement touchés.

Hors d’Europe, le virus H5N8 a également été détecté en Russie, en Asie et en Afrique.

D’après l’analyse de l’ESA, c’est la première fois que la circulation de virus IAHP est aussi répandue en été et que le virus est présent dans autant de pays et ce pendant plusieurs semaines.

Des mesures de biosécurité pour éviter la contamination

Les principaux risques de diffusion d’une maladie résident dans les mouvements des hommes, des véhicules, des équipements entre les unités de productions et entre exploitations, dans la gestion des cadavres et des fumiers et enfin dans la contamination par l’avifaune. Mettre en place des barrières sanitaires dites « mesures de biosécurité » apparaît donc comme une nécessité, afin d’éviter l’introduction d’agents pathogènes dans son élevage, mais également sa propagation dans d’autres élevages.

En France, l’arrêté du 8 février 2016 (2016_02_08 Arrêté Biosécurité) fixe les règles de biosécurité applicables aux élevages de volailles et d’autres oiseaux captifs. Cette règlementation définit notamment un plan de biosécurité obligatoire et applicable dans l’ensemble des exploitations concernées.

Paru au journal officiel le 13 juillet, l’arrêté du 10 juillet 2017 (2017_07_10_Arrêté biosécurité signé) renforce les mesures de biosécurité de l’arrêté du 8 février 2016 pour les détenteurs de palmipèdes gras. Ce dernier arrêté, applicable au 1er septembre 2017, précise notamment les conditions de dépistages sérologiques dans le cadre de la prévention de l’influenza aviaire, mais également les règles concernant les dispositifs extérieurs d’alimentation.

En Haute-Garonne, une structure sanitaire créée pour les aviculteurs et dirigée par des aviculteurs

Dans un contexte de crises sanitaires à répétition et de difficultés croissantes des aviculteurs du département, il apparaît urgent de se regrouper. Dans ce sens, le Groupement de Défense Sanitaire du 31, association portée par des éleveurs pour des éleveurs, a créée une Section Avicole.Les productions bovine, caprine, ovine et apicole y sont déjà représentées (voir onglet « Qui sommes-nous? » sur ce site).

Depuis mars dernier, un groupe d’éleveurs travaille dans la mise en place des premières actions :

  • diffusion d’informations en continu aux éleveurs sur les questions sanitaires;
  • assurer une veille sanitaire, notamment en cas de crise;
  • représentation et remontée des difficultés auprès de l’Administration (plusieurs réunions en cours concernant les arrêtés biosécurité, négociation de soutien financier pour les aviculteurs en difficulté etc.);
  • proposer des achats groupés (analyses, petits matériels etc.);
  •  proposer des formations dans la domaine sanitaire;
  • accompagner les aviculteurs pour toute question sanitaire (Plan biosécurité etc.).

Le Conseil Départemental, largement impliqué dans le domaine sanitaire en Haute-Garonne soutient financièrement cette démarche. De plus, pour chaque cotisation versée, il versera une participation financière supplémentaire.

 

Pour que cette Section vive et réponde au mieux aux besoins des aviculteurs, l’implication de tous est nécessaire.

Pour adhérer à la Section : COUPON ADHESION 2017- section avicole GDS31

Télécharger la brochure de présentation : Brochure de présentation GDS avicole -201708

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